le mot du Maître
Quand vous disposez de 3 figures accompagnées par un modeste pion, quelle satisfaction de les sacrifier toutes pour promouvoir. Le bâton de maréchal !
Notre finale du jour est fondée sur un contresens. Elle fut présentée comme une nulle miraculeuse "faisant penser à une étude" (ah ! comme les études ont bon dos chez ceux qui, par ailleurs, ignorent les Echecs artistiques). Il s'agit en réalité d'un gain demandant, certes, une grande précision, un gain certes difficile à exiger en pleine partie mais qui n'aurait pas dû échapper aux nombreux analystes, censés disposer de tout leur temps...
Puis une étude conseillée par celui qui fut notre meilleur compositeur, quoique d'origine ukrainienne. Un super ZZ pour éviter une mauvaise finale de pions.
Justement, en finale de pions, un refus de prise pour éviter un classique de Polerio.
Dans la partie du jour, le "feu à l'échiquier" est mis par... l'adversaire du pyromane bien connu. Cette partie fut jouée à Brno, que j'eus le plaisir de découvrir l'été dernier.
La section féerique laisse une place importante à la Finlande, pays curieux sur le plan échiquéen : pas de grands joueurs, mais de grands compositeurs et... d'encore plus grands solutionnistes.
Pour l'entraînement, quelques 2# assez bizarres, un 3# miniature découvert dans mes pérégrinations, puis le prototype du thème Siers, un excellent cycle français, un 4# du XIXe et un autre plus récent, donné à la section "jeunes" du tournoi international de janvier. Deux sympathiques aidés finlandais, un inverse qui a l'air facile, une AUW et une... double AUW !
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