Le mot du Maître
En pièce jointe, une nouvelle adhérente au cercle de Saint-Lazare, qui adore particulièrement les cours du mardi. Cela dit sans vouloir vous influencer.
Pentecôte 2005. Je fais part à un "congressiste" de Messigny de mes difficultés en tant que solutionniste : comme ce chenu joueur bordelais bien connu, obstiné sur ses variantes favorites, qui disait "plus je la joue, plus je la perds", je suis persuadé que : "plus je cherche des problèmes, moins j'en trouve". A l'appui de cette thèse, je lui montre un aidé 6# à 2 solutions, dont j'ai trouvé l'une, mais sèche désespérément sur la seconde. Lui-même est un solutionniste de niveau moyen. Puis je m'éloigne. Cinq minutes plus tard, il me rattrape : il a trouvé cette 2e solution. Je lui réponds : "c'est bien ce que je disais : comme solutionniste, je ne vaux rien". Réponse du destin : le lendemain matin, je gagne mon unique titre de champion de France, résolvant la totalité des problèmes soumis, tout comme Michel, mais le précédant des fameuses "2mn 35 de bonheur" chères à Sylvie Vartan.
Bien évidemment, ce problème d'un compositeur hongrois (mais "hongrois que ce qu'on voit") avait figuré dans le compte rendu, en tant que simple inédit sélectionné par votre maître-bidon. Il vient -- comme par hasard -- d'être gratifié d'un premier prix. Le juge est l'actuel meilleur compositeur d'aidés du monde, Christopher Jones (que Fadil veuille bien me pardonner). Je le redonne, bien sûr.
Précisons que le 2e prix (aidé 6,5# avec JA de Grönroos) et le 3e (même énoncé, de Gräfrath) figuraient aussi dans le compte rendu. Il n'y avait pas d'autre prix.
Trois autres aidés pour la route. Deux 2#, un facile 4# et deux "séries" du grand Bo (avec solutions, quels veinards...).
Un autre Didi ? D'accord. Le thème est différent : pour jouer le premier coup, il faut avoir tout vu. Avec à la clé une petite révision sur Tour contre deux pions liés, ainsi que l'interposition corporelle.
Un classique de Kubbel pour se reposer, pourquoi pas ? Il y a encore des gens qui ne connaissent pas cette étude ? Mais non, simplement ils l'ont oubliée...
Partie du jour : on donne les pions qu'on veut, certes, quand on attaque à l'aile-Roi. Mais cela suffit-il pour le gain ? Surtout quand l'adversaire est prêt à donner sa Dame contre Ta8 et Pa3 ! Mais, quand on sait, mieux que quiconque, faire tournoyer son Fou blanc de cases blanches... Les Noirs pouvaient s'en tirer ? Oui, bien sûr, en ayant vu une variante de 32 coups...
Rendez-vous si Dieu le veult dans deux semaines, le 27 mars.
Bonne régalade.
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