Seulement deux aidés pour Daniel. Le premier est facile, mais dans l'autre, à 4 solutions, il est assez difficile de les trouver toutes.
Un magnifique 2-coups indonésien, un record en trois coups, facile avec un petit indice : quelle est la case la mieux défendue par les Noirs ? Deux 4-coups d'un champion du monde, avec des allers-retours. Un 5-coups "drumarien" assez facile. Un inverse 5# de Shinkman plutôt ardu et une superbe PJ japonaise.
Un gag extrait de la "belle revue française" à prétention européenne, suivi d'un rappel de Grigoriev. A propos de ladite revue, on considère généralement son actuel rédacteur en chef comme le plus calamiteux journaliste échiquéen de l'histoire. Malgré une rude concurrence, c'est probablement vrai. Mais la période 1978-79 valait aussi son pesant de cacahuètes. Considérez la partie attribuée au pape Jean-Paul Ier, alors tout juste décédé, par l'ingénieux faussaire normand Morisset, qu'il aurait jouée en 1961 contre son prétendu "beau-père gynécologue" (sic !). On y voit 16 coups de "grande théorie" dans la variante de Meran, qui pourraient être joués par Kramnik et Anand, puis subitement, un coup inepte (mais permettant un sacrifice rendant la partie "publiable") et un peu plus tard cinq coups aberrants d'affilée ! La prise du Cavalier f7 s'effectue "après les vêpres" (resic !). Le Normand devait bien rire en écrivant cela. Mais la rédaction d'EE n'y voit que du feu.
Peu après, avril 1979, le "maniaque papal" (qui d'autre prendrait le pseudo de "Michal Rodzaj" de Lisbonne, "rodzaj" signifiant "genre" en polonais ?) ressort deux problèmes prétendument composés par... Jean-Paul II. La rédaction d'EE, s'abritant sous la signature de ce pauvre Alphonse Grunenwald, problémiste talentueux mais naïf, ne bronche pas. Elle laisse même répéter, sans sourciller, que le nouveau pape serait le neveu du problémiste Marian Wrobel !
Bah ! Un mois plus tard, elle se refusera à toute information sur le championnat de Paris, pourtant deuxième événement français en importance, parce que le vainqueur... ne lui agréera point !
Du Bazlov meilleur cru, loin des controverses stériles sur la "meilleure étude - sic - de l'année".
Une composition de notre surdoué lorrain, plus ambitieuse que celle présentée le 17 mars.
La partie du jour est la plus passionnante d'un match devenu sulfureux par quelques menées douteuses d'un intermédiaire. On se demande, de son milieu de partie ou de sa finale, ce qui est le plus passionnant.
Bonne lecture et à mardi prochain.
AV
Commentaires
1 Alain Le 02/12/2020