Un habitué du cours décroche un premier prix dans une revue anglaise. Comment est-ce possible chez l'ennemi héréditaire ? Mais parce que le juge était russe, il n'a que faire de la guerre de cent ans, ni même de Jeanne d'Arc. Et ce n'est pas n'importe qui : J. Vladimirov est lui-même un des plus grands compositeurs de multicoups de l'histoire (les plus anciens se reporteront à la "Revue des Echecs" n° 3). Il vient d'honorer notre ami Abdel pour un très beau problème-étude en 9# : les détracteurs du problème (il y en a) n'ont aucune excuse, car le mat en 9 est aussi le seul moyen de gagner.
Un aidé long, ce qui ne veut pas dire ennuyeux. La bonne idée peut même vous échapper un certain temps. Et un aidé 5# montrant de la stratégie... en 5 pièces ! Deux autres multicoups amusants, le premier assez facile. Enfin un inverse 4-coups, un 2e prix qui me paraît meilleur que le premier prix.
Un feu d'artifice du grand Gurgenidzé. Un étonnant circuit complet de Fou, provenant d'un autre grand compositeur, mais plus jeune.
Dans une situation désespérée, pensez au pat. Comment cela, au pat ? Avec quatre figures blanches et deux pions libres ? Cette étude polonaise toute récente fait un peu penser à celle de Kazantsev, démolie et jamais réparée en 50 ans... jusqu'à ce que Pervakov s'occupe de l'affaire en 2003. Il y a aussi une pièce clouée et deux pièces immobilisées.
La partie du jour montre les faiblesses d'un grand joueur, que les initiés avaient découvertes plus de 15 ans avant qu'elles apparaissent au grand public, lors d'un célèbre match.
C'est le moment d'une pause bien méritée (surtout par mes auditeurs...) : le prochain rendez-vous, toujours si Dieu le veult, est prévu dans un mois, le 15 mars.
Bonne régalade.
AV
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