le mot du Maître
Trois aidés pour Daniel, le plus facile étant le plus long ! Lequel est, selon Ch. Jones, une "formidable trouvaille".
Un joli 3# cyclique mais non ennuyeux, d'une célèbre paire de grands compositeurs. Et deux autres 3# d'un Danois, de taille non négligeable également. L'un illustre un thème archi-connu, l'autre traite de clouages non encore apparents au diagramme.
Un 4# avec sacrifices et mats modèles, puis deux multicoups, dont un français. Le 9# est facile, mais je préfère "oublier" d'effacer la solution du 18#.
Enfin le traditionnel inverse, assez difficile, car il y a deux coups-candidats pour la clé, et la menace n'est guère évidente. Je vous donnerai la solution si vous m'en suppliez.
Un commentaire hâtif d'un grand joueur hongrois, qui semble avoir oublié un certain germanique docteur !
Une étude sans pions, mais nullement austère. Dans le style
oscillation... Tout y est humain, pas de tablebase avec des gains en 70 coups.
Quand vous avez un PBc7 en finale de Tours, vous préférez, toutes choses égales par ailleurs, que le Roi noir soit en g1 qu'en h2 : le trajet g3-f4-e5 semble tout de même plus court. Eh bien, ce sera le contraire ici, on remontera volontairement le RN. Mais pourquoi donc ? Mais pour empêcher qu'il se glisse par f1-e2. Puis deux ZZ règlent l'affaire, où l'on découvre que ledit Roi est mieux en h1 qu'en... h2.
Une petite variation sur le mat du couloir, qui ne vous prendra que 30 secondes.
Quand une partie comporte une triple richesse (début, milieu et finale), la sagesse consiste à lui consacrer deux cours, comme nous l'avions fait par exemple pour Capablanca-Bogolyoubov 1925. Mais notre époque est devenue trop convulsive. Une des dernières parties ajournées de l'histoire, qui nous démontre la supériorité des analyses à la "Polou", nocturnes, mais humaines, les monstres cybernétiques étant bien incapables de démontrer le gain.
Rendez-vous si Dieu le veult dans trois semaines, le mardi 4 mars.
Bonne régalade.
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