Après le tourbillon du championnat de solutions, une série plus calme. L'aidé 6# a une solution plus ardue que l'autre. Je l'accompagne d'un aidé 3# à 4 solutions où l'on peut rester sec un certain temps. Mais quand on en a une, on a vite les autres. Des deux 4#, le français est nettement le plus difficile, malgré un échec non pourvu. Je compense avec un petit 2-coups du même auteur, donné au solving-show de Jurmala 2008. Et un charmant 8# : dans mon incomparable grandeur d'âme, je laisse la solution, mais promettez-moi de ne pas la regarder avant une demi-heure de recherche.
Une lutte Cavalier contre Fou, devenant une lutte sans Cavalier, mais l'opposition et les cases conjuguées (ou semi-), réconciliées comme on le sait, sont infiniment plus simples que chez Adamson.
Une curieuse bagarre de trois pièces "mineures", comme on dit impertinemment, contre une Dame noire.
Un autre duel Fou contre...rien du tout, avec également moins de cases conjuguées qu'on le penserait.
La partie du jour fut honorée comme la meilleure partie du second semestre 1966. Elle est caractérisée par sa profondeur. Les Noirs avaient pourtant une défense bien cachée... Mais sans pour autant prendre l'avantage, contrairement à ce que déclare péremptoirement l'ordinateur. La conception des 16-18e coups dépasse l'entendement du tas de ferraille. Les Yougos n'en disposaient pas, et pourtant ils ont vu juste.
Notons que la suggestion faite ce soir 9...c5 10 Cxf6+ gxf6! a déjà été tentée par des joueurs non manchots. Quel cercle d'élite...
Rendez-vous si Dieu le veult dans deux semaines le 15 février.
Bonne régalade.
AV
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