Repos pour Daniel : pas d'aidé, pour lui laisser le temps de rattraper son retard. Trois 3# directs : un spectaculaire pour bien démarrer ; un bohémien avec trois sacrifices et davantage de mats modèles ; un australo-anglais donnant plutôt dans la subtilité (plusieurs fausses pistes).
Nous poursuivons notre incursion dans les multicoups stratégiques : un très facile 7# autrichien d'abord ; méfiez-vous pourtant de cet auteur, souvenez-vous de son 5# de Rio, qui fit trébucher des vedettes. Un ingénieux 6# du "Vuk" (= loup). Je vous laisse réfléchir, mais n'hésitez pas à me demander la solution ou... un tuyau. Un 4# français et un trio austro-germano-suisse pour terminer. Je découvris celui de Vetter quand j'avais quatorze ans. L'impression qu'il me fit est toujours vivace. Commentaire du 4# de Johner : "les plus faibles font un travail de Romain" (J. Lochet).
Savoir perdre du temps n'est pas seulement une spécialité de notre ami Guy. Mais dans cette trouvaille d'Akobija et Becker, l'instant du "tempo" est difficilement prévisible, je dirai même, inimaginable par un humain normal. Puis une petite finale de pions comportant au moins quatre zugzwangs réciproques. Enfin un D+F/D étrange d'un "Mann".
La partie du jour montre une instructive réfutation d'une manière de jouer qui nous est familière, mais ne passe pas à très haut niveau.
Un léger répit : nous ne nous revoyons, si Dieu le veut, que le 16 février.
Bonne régalade
AV
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