Outre les aidés de mise en bouche, un très étrange (et nullement trivial) 3-coups d'un célèbre compositeur... d'études. Puis un vénérable multicoups stratégique français et un plus long allemand.
Nous étions mis en appétit par Beliavsky-Polou, voici un autre Dame-Cavalier contre Dame : beaucoup plus simple et beaucoup plus court. L'auteur de cette étude a scalpé Rubinstein cinq ans plus tard, mais la Dame était cette fois accompagnée d'une Tour. On peut aussi évoquer la manière dont notre GMI ex-champion de France Eric Prié, sans même l'usage d'un Cavalier, gagne une finale de Dames avec trois pions de moins.
Une "étude-photo" d'un sympathique grand-maître (ex-candidat) pour détendre l'atmosphère. Ce qui se passe dans le coin nord-est "n'arrive qu'aux autres", comme chantait Polnareff...
Il est rare qu'en finale (ou même en "préfinale") un Roi fuie le centre comme la peste, pour se réfugier... dans un coin de l'échiquier. Nous connaissions bien une partie Kortchnoi-Matanović où le Roi blanc allait de e4 jusqu'à h1, ce qui dans une finale de Fous et Cavaliers ne tombe pas sous le sens. Mais le choix de l'itinéraire n'était pas absolument forcé. Ici, il est un peu plus court, mais rigoureux.
Une lutte sauvage où les deux joueurs ont absolument besoin du point entier. Alors, il n'est nul besoin de "faire le jeu", il se fait tout seul. Au 20e coup, les Blancs ratent un meilleur coup. Mais il n'est pas facile de proposer l'échange de Dames, alors même que la blanche immobilise deux figures noires pour des menaces de mat en un coup. Notons que dans la variante de Daniel 20 Dc5 Fd5 21 Cd2 (21 Cc3!) Tc7 22 Cxc4 le conférencier a "oublié" 22...Dxe2+!! 23 Rxe2 Fxc4+.
Rendez-vous si Dieu le veult dans deux semaines, le 25 janvier. Auparavant, rien ne vous interdit de venir souffrir avec nous (ou simplement nous encourager) le dimanche 23 au tournoi de résolution.
Bonne régalade.
AV
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