C'est dans une forme olympique que le cercle-fantôme a repris ses activités. En revanche, les destinataires de ce compte rendu ne sont point fantomatiques, et c'est à eux, ainsi qu'à quelques rares habitués qui font acte de présence, que nous nous adressons.
Nous démarrons par un aidé 2# avec jeu apparent (donc aussi un aidé 1,5#) qui sera résolu par tous. L'entraînement de Daniel se poursuit, suivi d'un reportage sur le championnat du monde de résolution qui cette année se déroula au Japon. Il y avait une nouveauté théorique : le meilleur joueur français était présent, acceptant de fondre ses 2700 points zélo dans la peau d'un simple solutionniste lambda. Cet événement considérable aurait dû être l'objet d'une attention particulière des médias français : EE au rédac-chef calamiteux, la FFE, etc. Eh bien non. Nib de nib. Bravo les guignols.
Reprenons nos séances avec une étude connue (elle est dans "Endgame magic") mais un peu oubliée, jusqu'à ce qu'elle fût soumise au championnat tchèque 2010. Nul besoin d'être MVL pour la résoudre. Appréciez le tableau final.
Il est encore possible, au XXIe siècle, d'obtenir un premier prix avec une simple finale de 5 unités avec double jeu du Roi blanc. Du moins si le type de juge en question (A. J. Roycroft) n'est pas en voie de disparition. Je n'en mettrai pas ma main au feu.
Dans la variante défensive, le RB, au lieu de trianguler, trapézule. A ce propos, avez-vous remarqué que la définition usuelle du trapèze donnée officiellement fait injure aux mathématiques ?
La suivante, de Kozlowski, est à la fois simple et mystifiante. Votre avis ?
Tour et Cavalier contre Dame ? C'est trop, la Tour suffit : les deux principaux cas de nulle (Ponziani et Berger) à travers deux jumelles.
La partie du jour est encore plus impressionnante si, comme votre maître-bidon, on a eu l'extrême honneur d'y assister, quitte à se lever à 5h la nuit suivante pour pointer au "boulot" grâce au TGV Lyon-Paris. Au moment où je commençais à regretter mon déplacement, se produisit une légère erreur noire rendant la partie passionnante. Quand je dis "erreur noire", je n'avais évidemment pas réalisé en direct que c'en était une. Mais le joueur des Blancs, the right man at the right place, était justement la seule personne au monde capable de démontrer que c'était une erreur. Non perdante, mais causant quelques difficultés, de nature à créer la nervosité conduisant tout naturellement à une seconde erreur.
Rendez-vous, si Dieu le veult, dans deux semaines, le 16 octobre.
Bonne régalade.
AV
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