Une fois de plus, le mat aidé le plus court, en 3 coups, peut vous demander plus de temps que les deux autres, lesquels développent une attrayante stratégie.
Nous offrons ensuite un 2# assez riche en variantes. Puis les chats de Kilkenny, de Sam Loyd. Du moins le premier chat, car le second (obtenu en déplaçant toutes les unités d'une colonne vers la gauche, donc RBb1, etc.), dans lequel l'essai et la clé sont intervertis, nous semble ne pas apporter grand-chose, puisqu'on ne risque pas de manquer l'essai du premier. On risque en revanche de ne pas trouver la solution, qui est atypique, voire banale ! Mais la clé du premier, devenue l'essai du second, est alors réfutée trivialement, au point qu'on ne la considère même pas. Et donc, pris tout ensemble, le jumeau (a) est plus riche.
Enfin deux 5#, l'un très facile (malgré tout de même un piège) mais amusant, l'autre assez surprenant, quoique l'idée soit simplement l'élimination d'un gêneur.
Les cases conjuguées intéressent de nombreux couples, même exotiques. Pourquoi pas un Roi blanc et une Dame noire ?
Une étude ou simple position de partie ? Aldo Haïk donnait tout de même 25 mn à l'"oeil de lynx" pour la résoudre, à l'époque de la "Revue des Echecs". Il consentait deux heures à l'"expert" et cinq à l'"espoir" ! Il est permis de douter qu'un espoir n'abandonne pas la recherche à un moment donné de cette interminable torture. Mais les experts de Saint-Lazare n'ont pas souffert.
Un balayage de l'échiquier par deux Tours, de droite à gauche et réciproquement.
La semaine dernière, on pouvait s'attendre à de beaux mats dans la partie du jour, jouée en style flamboyant. Aujourd'hui, le même joueur des Blancs, mais 20 ans plus tôt, joue beaucoup plus calmement, ne sacrifiant que deux pions. Le paradoxe est qu'il y en a encore davantage.
Rendez-vous dans deux semaines le 24 janvier si Dieu le veult.
Bonne régalade.
AV
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