le mot du patron
Parmi les aidés, celui en 3 coups semble facile, mais ne l'est pas (du moins, il ne l'a pas été pour moi). Celui en 7 est au contraire très facile, ce qui est rare, venant de cet auteur.
Le 2# contient plusieurs fausses pistes, dont une redoutable. Le second 3# est un record. Le 7# est un excellent problème stratégique, dans une version améliorée par l'auteur l'année dernière.
Un inverse 4-coups que j'avais sélectionné il y a deux ans : Selivanov, qui s'y connaît, vient de lui octroyer le premier prix. Par une mansuétude incompréhensible, j'ai omis de supprimer la solution.
Deux jumeaux en rétro traditionnel : une rareté. Des trois PJ, la plus facile est... la plus longue.
Une étude simple qui a tout de même accroché quelques ténors l'été dernier en Crète. L'ancien et le nouveau : une "création" d'ordinateur montrant une double sous-promotion, mais la troisième variante est du XIXe siècle !
Les compositeurs ukrainiens cassent la baraque : ils décrochent les trois premiers prix du concours pour les 50 ans d'Oleg Pervakov, qu'il est difficile d'abuser en matière de qualité d'études. En voici une qui démontre brillamment que l'on peut faire un bon usage de l'ordinateur, ce que certains ignorent outre-Manche. Elle est si profonde que le commentateur a réussi l'exploit de passer à côté de deux demi-rosaces, l'une dans l'essai thématique et l'autre dans le jeu réel.
Donner une pièce pour un fort pion libre ("passé", disent-ils) n'est pas un thème nouveau. La position est si compliquée que les deux joueurs accumulent les fautes. L'ordinateur aussi, jugeant mal les finales qui peuvent survenir. Mais la "morale" est sauve : celui qui a fait le jeu l'emporte. En outre, cette partie nous apprend la différence entre les vrais et les faux clouages ! A noter que 27 De4, la suggestion du plus jeune membre de l'assistance, non seulement tient la route, mais menait plus sûrement à l'équilibre que le coup joué. A considérer est aussi une autre de ses suggestions, le lucide 29 Cxa5.
Rendez-vous dans deux semaines, le 12 avril. Dieu vous garde.
Et... bonne régalade.
AV
PS : à propos de régalade, j'ai repris contact avec le restaurant ainsi nommé, dans une avenue du 14e arrondissement portant le nom d'un célèbre agent soviétique. Dix ans après, il n'a pas changé, malgré le départ dans le 6e de son télévisuel ancien propriétaire, privant les clients résiduels de ses légendaires coups de gueule. Vous mangerez copieusement et très bien pour 48-50 eu, vin et café compris. Evitez apéritif, digestif et autres suppléments qui font grimper très vite l'addition. Le menu est à 32 eu. Sans réservation, pointez-vous à 19h ou 22h30. Si vous avez encore faim, les serveuses sont nettement plus appétissantes que dans le passé.
Ajouter un commentaire