9 juin 2015

Le championnat d'Europe ayant largement été couvert, nous nous contenterons d'une sélection de 6 problèmes de l'open, nettement plus faciles. Seul le 3# et l'aidé 2# vous feront réfléchir un peu.

La finale pratique et l'étude ont chacune un ZZ. Mais dans la partie jouée, c'est bizarrement... au moment où la partie s'arrête. Il en résulte que les Noirs avaient une possibilité supplémentaire de se sauver, non remarquée par l'expert roumain, en obtenant plus tôt la même position, mais avec le trait changé. En revanche, dans l'étude, le ZZ ne représente qu'une infime partie de sa richesse, car il ne sert qu'à forcer un pion noir à lâcher une case, alors que par ailleurs, il faudra manoeuvrer 9 coups pour refaire le même échec, mais avec un autre pion noir disparu de l'échiquier. Quand on regarde les parties soporifiques des super-tournois de l'actualité, et qu'on savoure la beauté de cette étude et de cette finale, il n'y a pas de match.

La partie du jour met en jeu le "Shirov français" avec le "Lautier letton", du moins si l'on en croit un plumitif d'une revue française, revue qui à l'époque jouissait encore d'une certaine notoriété. Lequel plumitif se trouve, nolens volens, à l'origine du débordement d'énergie qui y fut déployé. Je n'ai pu résister au plaisir de remettre en jeu les mêmes adversaires, pour (au moins) un extrait aussi... chaud. Dans les deux cas, la partie "n'aurait pas" dû être perdue par notre compatriote. Mais elle le fut.

La session féerique est consacrée à des problèmes qui ne passent pas, ou passent très mal, en notation "chess base", les coïts royaux en madrasi ou circé martien, notamment, n'étant guère prisés. Notre maître-greffier, devenu maître-dompteur de ce genre de bestioles, rendra tout cela plus... humain, en tout cas plus animal, dans le bon sens du terme !

Pour finir, un aidé 6# anglo-bosniaque facile et amusant, vu il y a quelques jours.

Je souhaite bon été à tous et de nombreuses joies artistiques.