Saviez-vous ce qu'est une rosace (de Cavalier) "négative" ? Moi non plus. Je viens de l'apprendre avec cet amusant (et pas si facile) aidé 3-coups. Une autre "histoire de fous" avec une surprise. Dans l'aidé 5,5#, il n'est pas évident de deviner la case où le RN sera maté. Le dernier aidé a un point commun avec les deux premiers, tout en étant... le plus facile des quatre !
Tout est préparé dans le 2#. Alors ? Le premier 3# est un festival de batteries, le second un festival de sacrifices. On connaît le thème Plachutta, mais son inventeur préfère... l'hirondelle. L'autre 5# montre plutôt... le lièvre et la tortue. Le 7# est un festival de retours. Enfin, un étonnant inverse qui me semble méconnu. J'ai oublié d'ôter la solution, mais vous pouvez ouvrir le diagramme, cacher avec la main gauche ce qui est à sa droite, baisser doucement, enfin cliquer sur "entraînement", juste au-dessus du nom de l'auteur.
Il y a un cas bien connu où Fou et Cavalier gagnent contre un Fou seul. En voici une nouvelle illustration, avec une précision supplémentaire... mais patatras ! Je découvre nuitamment qu'elle est insoluble. Qu'à cela ne tienne : nous n'avons qu'à la retourner ; nous obtenons une étude de nulle avec deux variantes.
Une phase répétitive chez le "roi David", c'est normal. Mais préparant une jolie pointe au 8e coup. Une variante secondaire transpose dans un tout petit bout d'une extraordinaire composition par un Letton peu connu, dont le patronyme est régulièrement massacré, Hans Seyboth (1864-1938). La phase finale de ce chef-d'oeuvre est notre exercice 205. Dans la même variante, je dois rectifier ce que j'ai cru ce soir : qu’après 9...Rb1, tant 10 Tf2 que 10 Th8 annulait, alors que ce dernier coup est perdant sur 10...Te3! (nous n'avions considéré que le retour 10...Th1?).
Une finale nulle où les monstres cybernétiques donnent une cote de 7,24, cela existe. Et plus souvent qu'on ne le croit.
Un coup esthétique manqué dans une partie de deux colosses, quoique le résultat eût été le même. Avec, pour plaire aux problémistes, un essai thématique.
Il n'y a pas que dans la partie Short-Timman 1991, abondamment citée depuis vingt ans, que le Roi blanc monte en pleine mêlée de pièces lourdes. Une lutte de plans classiques en milieu, puis une course de pions surréaliste. Une précision : dans la variante 33...f5 34 g4 Dd7, plutôt que 35 Txc5 Tb7, convaincant est 35 gxf5! Fxf5 36 Txf5! suivi de l'échange et la marée de pions.
Rendez-vous pour le cours féerique dans deux semaines, le mardi 10 décembre. Que Dieu vous garde.
Bonne régalade.
Je ne me souviens pas avoir jamais montré au cours de St-Lazare une étude incorrecte, excepté les cas où la démolition me semblait aussi intéressante (ou même plus) que la solution, ce qui justifiait la sélection. Que s'est-il passé, je l'ignore : je coupe souvent la "machine" pour tenter de réfléchir par moi-même, mais je la remets in fine. Mystère...
Quand la défense 4...c4! a été signalée, j'ai répondu que cela revenait à une interversion de coups. Mais non, car en prenant la case b3, les Noirs coupent le trajet du CB vers c1 (via a5) et donc menacent ...Rb7. Il faut donc jouer 5 Fc8, ce qui serait en effet une interversion sur 5...c1D?. Mais le RN n'a plus de case de fuite, ce que les Noirs exploitent : 5...c3! 6 Re4 Fc1!! avec chantage au pat. John Beasley, publiant l'étude dans son ancien BESN, n'y a vu que du feu, tout comme moi ! Mon "déniaisement" s'est produit cette nuit, à 2h du matin : le confit de canard met en forme.
Heureusement, ce joli coup permet de retourner l'étude en gardant quelque chose de présentable. L'essai de l'auteur devient une variante, et sa variante principale devient un essai ! Qu'en pensez-vous ? Dommage qu'il faille arrêter au 7e : 9 Fd8!! me plaisait, mais il y a dual au 8e.
Il me semble judicieux de citer, outre évidemment l'équipe lazarienne, ledit confit comme co-auteur.
Bonne régalade à double sens.
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