Une sélection plus calme ? Un seul aidé pour Daniel, très abreuvé ces derniers mois. Deux mats en deux dont une quasi miniature. Un étrange Babson avec une interversion dans les promotions. Enfin deux inverses, l'un facile d'un auteur difficile, l'autre (kilométrique mais attrayant) entièrement expliqué.
Une finale de pions, avec forcément quelques "ZZ" imprévus, cela ne se refuse pas. Le schéma final avait déjà été travaillé, et d'autres curiosités découvertes, il y a 50 ans. L'opposition, c'est bien, l'anti-opposition, c'est mieux.
Le meilleur coup de Roi ? Celui qui s'approche de l'angle. En finale c'est rare ; nous en avions pourtant déjà vu un exemple. L'idée est d'annuler avec deux pions contre Dame et Cavalier. Vous me direz que l'un est en 7e rangée, donc rien d'étonnant. Si ce n'est que son Roi ne le soutient pas, puisqu'il est à l'autre bout ! Où l'on constate que la triple action (horizontale, verticale et diagonale) d'une Dame est parfois insuffisante...
Peut-on gagner un championnat du monde uniquement en finales ? Cela s'est au moins produit, ou à peu de chose près, dans Petrossian-Botvinnik 1963 et Kramnik-Kasparov 2000. Mais aussi un match de candidats, comme celui-ci de 1987... Certains joueurs ont des coups favoris. Je croyais être un obsédé du coup noir ...g5!, mais je découvre que je ne suis pas le seul, du moins à attirer ce coup dans les analyses. Et même du point de vue blanc.
Rendez-vous dans deux semaines le 13 mars. Que Dieu vous garde.
Bonne régalade.
AV
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