31 janvier 2006

EatonPauly 1Ne soyez pas trop tristes si Bacrot file le point à Topalov en un coup, après avoir filé le point à Aronian en zéro coup. Et encore, c'est un des meilleurs, j'ai un souvenir particulier, datant de... 1995 (ben oui, il avait 12 ans). Pour les autres, il est prévu qu'avant 2060, les Français se mettront à étudier les finales. Comme l'a écrit J. Lautier, avant le livre de Dvoretzky (2004), il n'y avait rien sur les finales. Avec de tels amis, on n'a pas besoin d'ennemis.

La partie du jour est un classique, reconnaissable (et reconnu) dès le 6e coup. Fischer 9Un classique que l'on doit réétudier, ne serait-ce que pour l'extraordinaire talent de choisir, parmi les coups d'égale efficacité, les plus naturels (de fait, les plus "trouvables", et d'ailleurs trouvés, sans ordinateur) et ceux qui mettent en jeu les dernières réserves, échangeant au passage les pièces opposées les plus actives. J'ajoute, "noblesse oblige", les épreuves du dernier concours de solutions.

Note : la "politique" saint-lazarienne est la contestation permanente, et consiste à ne rien "rejeter par principe" (d'où l'importance pour moi de rédiger le compte rendu la nuit même, quand tout est encore frais). Et si mon caractère me pousse à choisir souvent le côté de la défense, je suis parfois de l'autre côté, c'était le cas dans l'étude de 12...Fxg2. Et les seules "analyses bâclées" le sont par manque de temps.

 

 

Les diagrammes du Maître





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